Le principe de non-violence: Aggi- Sutta


Dans l’introduction à ce sutra, qui décrit le dialogue du Bouddha avec un Brahmane le questionnant sur les sacrifices d’animaux, Môhan Wijayaratna commente :

«  Dans le Canon bouddhique ou dans les textes post-canoniques, on ne trouve nulle part la moindre petite ligne qui autorise de tuer délibérément un être vivant quel qu’il soit.

Au contraire ils louent sans cesse l’amour universel, qui non seulement insiste sur la non-violence à l’égard de tous les êtres vivants, mais encore incite à les protéger et à les aider à vivre.

Dans le fameux Metta-sutta (Sn. V. 143-152), nous lisons :

«  Tous les êtres vivants, faibles ou forts, longs, grands ou moyens, courts ou petits, visibles ou invisibles, proches ou lointains, nés ou à naître, que tous ces êtres soient heureux !

Que nul, par colère ou par haine, ne souhaite de mal à un autre ! De même qu’une mère au péril de sa vie surveille et protège son unique enfant, de même avec une pensée sans limites doit-on chérir tout être vivant, aimer le monde en son entier, au-dessus, au-dessous, et tout autour, sans limitation, avec une bonté bienveillante et infinie. »

Dans plusieurs sermons et discussions, le Bouddha s’élève contre les pratiques sociales visant à la destruction des animaux.

Vivre dans la bonté et dans la compassion est prescrit dans de nombreux passages canoniques comme étant le « mode de vie sublime ».

Le premier principe du disciple (laïc ou renonçant) est expliqué dans les Ecritures canoniques par ces mots : 

« Ayant abandonné le meurtre des êtres vivants, il s’abstient du meurtre des êtres vivants. Ayant déposé le bâton, déposé les armes, décent, compatissant, il demeure plein de bienveillance et de compassion envers tous les êtres vivants ».

Ainsi, « S’abstenir de tuer les êtres vivants » est le premier précepte du Bouddhiste. En respectant ce principe, le bouddhiste reconnaît donc le droit de vivre non seulement pour lui, mais pour tous les êtres vivants ».